Il est huit heures du matin et je me mets en route à destination de la détente, accompagnée du brouillard et de la fraîcheur matinale.
Au volant de ma voiture, je renoue avec l’autoroute et contemple la ferveur routinière des travailleurs, les embouteillages et en profite pour me dire que je ne regrette rien de cette vie que j’avais avant.
À mesure que je m’approche de ma destination, je suis emportée par les routes serpentées, les arbres bordant mon chemin ainsi que les marcheurs motivés jusqu’à ce que j’arrive dans cette petite rue et tombe sur cette maison qui indique « Les secrets beauté d’Adeline ».
La majorité de mon activité consiste à tenir l’accueil téléphonique des entreprises et pour cela, je reste assise une grande partie de ma journée. Le corps travaille, il faut donc pour éviter toute rupture lui accorder de se reposer et c’est ce que je fis en poussant la porte d’Adeline.
Je rencontre Cannelle. Elle nous emmène dans cette salle à la lumière tamisée, nous installe et nous informe du déroulé ainsi que des effets de notre prochaine expérience. Une douche de rinçage s’impose et l’immersion commence.
Quand j’entre dans l’ « Ocean float room », je découvre un ciel aux étoiles bleutées et un bassin d’eau salée dans lequel je m’apprête à m’allonger.

L’eau à la température du corps ne me fait pas craindre le froid, la seule chose qui me reste à faire : flotter. Dans le noir complet, accompagnée de la musique zen et aux rythmes de respirations profondes, je ne vois pas le temps passé.
Sauf que…⚠️
Étourdie par l’instant, une goutte d’eau atterrie sur mes yeux et ce n’est pas aussi supportable qu’à la plage. Pour cause, le sel d’Epsom. Très riche en magnésium, c’est grâce à lui que se font la flottaison et les bienfaits nombreux que l’on peut ressentir instantanément. Ce soin est idéal pour les femmes enceintes, les personnes sportives, les personnes âgées ou encore les personnes atteintes de sclérose en plaques et de fibromyalgie.
Détente musculaire et articulaire, récupération physique, cette méditation flottante améliore aussi la récupération du sommeil, elle est un allié contre le stress et la dépression. Bref… Que du bon !
Après une bonne heure de détente, il est temps de revenir à la réalité, un thé chaud nous attend, un petit biscuit à la cannelle et je repars pour attaquer ma journée de travail, avec ce repos d’avant effort, bien mérité.
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Martial, le mari de Adeline, gérante de cet institut de bien-être, situé à Vieux-Condé et j’en ai appris plus sur leurs parcours.
Ils ont ouvert en 2019 et sont maintenant une équipe de quatre personnes. Adeline qui s’occupe de la partie onglerie, essentiellement et Martial, qui s’attèle à gérer la partie administrative et management.
Leur première employée, Cannelle réalise toutes les autres prestations ainsi que Stécy, leur apprentie.
Situé au domicile des gérants, l’institut compte quatre grandes pièces : une salle de flottaison ainsi que trois salles d’esthétique.
Après un parcours dans les ressources humaines où elle était assistante, Adeline décide de se renouveler dans sa carrière pour se consacrer à sa passion et nous prodiguer ses nombreux secrets. Elle reprend les cours et se perfectionne en prothésie ongulaire, jusqu’à en faire sa spécialité.
Convaincue du chemin qu’elle emprunte et armée de sa détermination, Adeline aborde cette reconversion avec confiance et les résultats sont au rendez-vous. Le ou la (qui sait) covid a ralenti l’activité mais n’en est heureusement pas venu à bout. Cette période de stupéfaction généralisée a été l’occasion pour elle de se former et de réinvestir dans le développement de l’entreprise, en interne.
Dans cette aventure, Adeline est épaulée par son mari, le co-gérant Martial qui soutient sa femme tout en étant salarié de nuit dans une usine automobile. Animé par l’envie de voir son épouse s’épanouir dans sa nouvelle profession et déterminé par le challenge entrepreneurial, Martial participe à mettre toutes les chances du côté d’Adeline.
Je lui ai posé la question du rapport salarié/entrepreneur et de la vision qu’il avait de ces deux statuts, incarnant lui-même cette dualité. Il m’a affirmé que son regard sur le statut d’employeur avait changé, tout comme le regard de ses employeurs sur lui.
« Un salarié a un salaire tous les mois sans penser forcément s’il aura du travail demain surtout s’il est en CDI. Tandis qu’un entrepreneur pense à développer et à faire fructifier son entreprise avec à son compte des horaires de travail qui sont incalculables. Avoir une entreprise, c’est énormément d’heures de travail sans avoir forcément de résultats immédiats. C’est également se remettre en question chaque jour. Chose qu’un salarié lambda ne fait pas forcément. »
Adeline et Martial sont ces entrepreneur(e)s du quotidien, ceux qui lancent une initiative et donnent tout de leur personne pour la voir aboutir. Et de cette aventure ils ne retireraient rien. D’ailleurs, il en reste de précieux conseils :
» Savoir vraiment ce que l’on veut et avoir un objectif clair, mettre les moyens nécessaires pour y arriver (formation, matériel de qualité, financement). Ne pas négliger la communication surtout les réseaux sociaux qui apportent une visibilité incroyable et un développement quasiment sûr. »
Ils se plaisent dans l’entrepreneuriat et ça leur réussit. La prochaine étape : s’agrandir !
Pour ma part, l’expérience dans l’ « Ocean float room » est complètement validée, le cadre naturel et retiré près de l’Escaut, aide à faire le charme de cette détente 100% flottante.
🧚🏾♀️Féériquement vôtre 🧙🏾♀️
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