La loi de Carlson du nom de l’économiste Sune Carlson se veut une théorie qui vient à la rescousse de notre discipline de travail. Nous avons tous et toutes vécu(e)s ces journées frustrantes pendant lesquelles nous sommesoccupé(e)s, parfois débordé(e)s mais à l’issue desquelles nous avons l’impression de n’avoir rien fait, ou de n’en avoir pas fait assez. Bien entendu, lorsque le temps est limité et qu’on a des objectifs, il faut se donner les moyens à notre disposition pour les réaliser. De multiples techniques émergent sur les réseaux sociaux ou ailleurs et viennent nous dispenser les prêches qui nous permettraient de sauver nos heures perdues.
Il existe, lorsque l’on veut travailler, des distractions diverses et variées : le téléphone, les réseaux sociaux, les messageries instantanées, les mails, les pensées parasites, les collègues, le bruit environnant (cliquetis de clavier, clappement de stylos, ventilation d’appareils électroniques) et bien d’autres choses. Sans en avoir l’air, ces choses, qui nous déconcentrent, nous font perdre du temps, parfois des minutes qui accumulées deviennent des heures. En étudiant le travail des managers dans les années 50, l’économiste suédois aboutit à une conclusion, une loi sur le temps qui prendra son nom et dont les constats sont de nature à changer notre manière de travailler. Selon lui, les cadres seraient dérangés toutes les 20 minutes, on peut largement supposer avec les nouvelles technologies qui se sont immiscées dans nos vies professionnelles qu’aujourd’hui, ce soit beaucoup moins mais surtout, que ce constat dépasse largement le statut des cadres.
Se concentrer sur l’essentiel afin d’optimiser son énergie au travail, voilà le conseil de Carlson. De son ouvrage Executive Behaviour publié en 1951, on peut retenir ceci : « un travail réalisé en continu prend moins de temps et d’énergie que lorsqu’il est réalisé en plusieurs fois ». L’interruption en elle-même fait certes perdre du temps et le temps nécessaire pour se reconcentrer s’ajoute à cela. Il convient alors d’éviter ces interruptions qui alimentent le sentiment de frustration avec lequel vient, en fin de journée, la constatation de n’avoir pas fait tant de chose que cela.
En tant qu’assistante et anciennement secrétaire puis comptable, j’avais à m’occuper de plusieurs tâches dont le téléphone. Aucune de mes consœurs ne pourraient me dédire si j’affirme qu’être interrompue toutes les 5 minutes par un téléphone qui sonne est ardue à gérer dans l’accomplissement de son travail quotidien. A fortiori, les chef(fe)s d’entreprises qui ont pour eux et elles la gestion de leur ligne téléphonique ainsi que tout ce qui touche à leur cœur de métier et l’administration d’entreprise. Il en devient difficile de se concentrer sur l’essentiel car tout est important, d’où la nécessité de déléguer à une personne de confiance.
Dites-moi en commentaires : quelles sont vos astuces pour ne pas être dérangé(e) et rendre votre travail plus efficient ?
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