Les dimanches ont cette saveur, celle du calme, de la tranquillité et du divertissement doux,
Et ça ne date pas d’aujourd’hui !
Si je vous dis que fût un temps, on pouvait vivre une pièce de théâtre grâce au téléphone ?
À l’époque des débuts du téléphone,
Cette époque dont je vous parle souvent,
Celle des centraux téléphoniques et des téléphonistes dont je suis l’héritière ;
À cette époque, les demoiselles travaillaient, même pendant ces dimanches où « les bureaux sont fermés, nos abonnés à la campagne et les appels rarissimes ».
En bonne permanence téléphonique, elles veillaient à ce que tous les appels trouvent une oreille pour notifier l’intention de l’appelant(e), mais pas que…
« Grâce » à l’écoute des communications des abonné(e)s…
Ce qui est formellement interdit,
Les jeunes femmes du téléphone avaient accès au Théâtrophone.
Ce petit supplément sur la ligne téléphonique coûtait très cher mais il permettait à certain(e)s abonné(e)s de Paris d’avoir accès depuis chez eux à des « retransmissions des matinées données dans certains théâtres ».
Serait-ce l’ancêtre du podcast ?
🧚🏾♀️Féériquement vôtre 🧙🏾♀️
Source : La demoiselle du téléphone de Madeleine CAMPANA.
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