La téléphonophobie, c’est la peur de recevoir ou de passer des appels.
Pendant des années, répondre au téléphone était une nécessité, un des seuls moyens de communication à distance moderne et direct que nous avions. Pour la profession de secrétaire, cet outil est un indispensable et c’est tout récemment que j’ai fait la découverte de cette phobie, qui n’est qu’une déclinaison du trouble anxieux ou de la phobie sociale.
Certaines sources considèrent ce trouble comme générationnel. Avec les modes alternatifs de communication, nous passons moins d’appels et privilégions plus les modes de communication écrits. L’avantage à cela ? L’asynchronicité. Autrement dit, l’absence d’instantanéité dans la réponse, qui temporise ce sentiment d’intrusion et de dérangement qui va avec l’appel téléphonique.
Pourtant, dans la sphère professionnel, l’appel téléphonique est indispensable. D’ailleurs, toutes les entreprises dans le cadre de leur communication mettent en évidence leur numéro de téléphone et il semble que les professionnel(le)s n’aient pas encore dans l’idée d’abandonner ce mode de communication.
Heureusement pour nous !
La téléphonophobie est handicapante dans la sphère professionnelle. La secrétaire n’a pas le choix, cela fait partie de sa fiche de poste et à mesure qu’elle pratique cet outil, elle semble s’habituer ou surmonter sa peur pour se conformer aux exigences de sa hiérarchie.
Pourtant, cette peur peut nuire à l’image de votre entreprise puisqu’elle favorise la fuite. La personne souffrant de cette phobie est plus susceptible d’expédier la conversation, au risque de donner un sentiment repoussant aux client(e)s, celui d’être peu considéré(e)s.
La situation de stress dans laquelle se retrouve une personne téléphonophobe peut nuire à sa concentration et donc à la bonne prise du message. Je vous épargne les conséquences, elles sont pour ainsi dire, induites.
Le plus gros du problème est pour la personne confrontée à cette phobie. Elle a peur de ne pas connaître la réponse à la question d’un client ou de tomber sur quelqu’un de désagréable qui lui refilerait ses mauvaises énergies. L’origine de ce malaise téléphonique peut être un traumatisme ou l’absence de repère qu’engendre le manque de visuels. En effet, au téléphone, on ne voit pas la personne avec laquelle on discute, ce qui rend l’interaction plus compliquée car une partie de la communication est aussi non-verbale.
Plusieurs solutions peuvent permettre de pallier cette phobie notamment la préparation.
Néanmoins, si vous transférez la ligne à une collaboratrice dont ce n’est pas le métier, la possibilité de se préparer est inexistante, en plus de toutes les conséquences citées plus haut, je vous mets le lien d’un article précédent sur le sujet.
🧚🏾♀️ Féériquement vôtre 🧙🏾♀️
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